dimanche 28 février 2010

Agoravobiscum ?

Lorsque l’on a des frustrations, des critiques envers un site participatif comme Agoravox, si l’on n’arrive pas à peser pour que cela change, la tentation est grande et le cheminement est logique de lui créer un concurrent, ou peut-être un complément.
Lorsque nous avons créés Fraîches Nouvelles c’était, au fond, parce qu’il nous semblait que les textes littéraires avaient de moins en moins leur place sur Agoravox et que, aimant l’écriture, nous pouvions et voulions combler ce manque. 
Fraîches Nouvelles marche, plutôt bien selon nous, mais il ne publie guère plus de deux ou trois textes par mois, ne suppose aucune modération, nous oblige seulement à nous prononcer sur l’intérêt de publier les textes que nous recevons. Il nous est arrivé d’en refuser, mais c’est plutôt nous qui allons à la pêche aux auteurs et leur demandons de bien vouloir nous offrir des textes.
De cette expérience de Fraîches Nouvelles, nous avons tiré une leçon : nous avons constaté que la qualité de ce qui y a été déjà publié constitue un étalon de valeur de ce que les auteurs envisagent d’y proposer. En d’autres termes : la médiocrité attire la médiocrité, la qualité attire la qualité.

Maintenant, un certain nombre d’intervenants sur Auteurs-Arago poussent à la création de quelque chose qui n’aurait pas les défauts d’Agoravox et seulement ses qualités.
Il y a deux manières de réfléchir à ce que cela pourrait être, indispensables l’une et l’autre  :
  1. Soit on passe en revue ses caractéristiques, on décrit son principe, ses orientations, sa ligne éditoriale, son mode fonctionnement, sa maquette même.
  2.  Soit on commence par réfléchir à son modèle économique : qui y travaille et comment (parce que même  s’il est bénévole, il s’agit de travail), quels sont ses frais, comment sont-ils financés, quel est son statut juridique ? Etant entendu que si son modèle économique n’est pas viable il est inutile de s’y lancer, et le N°1 ne sera que l’expression de fantasmes ou de désirs qui, au mieux, se présenteront comme une sorte de charte revendicative à soumettre à Carlo Revelli...  ( Qu’il ne faut pas exclure, d’ailleurs…)
Refaire un Agoravox bis, juste en plus resserré, plus exigeant en qualité et en modération ne peut que nous conduire à refaire tôt ou tard Agoravox, avec les mêmes problèmes, les mêmes dérives, les mêmes incohérences.

Donc il faut faire autre chose, c’est d’ailleurs la seule garantie pour qu’Agoravox et Carlo Revelli, en particulier ne nous reprochent pas de leur créer un concurrent.
Je dirais que la solution est simple : il ne faut pas que cela soit un concurrent. C’est à dire qu’il se situe sur un créneau différent et qu’il draine des gens qui, de toutes façons, sont en partance ou déjà partis d’Agoravox et aussi, certainement, qu’il s’adresse à un public beaucoup plus restreint : une goutte d’eau qui ne gênerait pas Agoravox.

C’est le chantier qui vous est proposé par cet article.


Léon-Trolléon
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jeudi 25 février 2010

Lorsqu' Agoravox s’emmêle encore un peu plus les crayons.


Donc les nouvelles règles et propositions de fonctionnement d’Agoravox ont été publiées. Que peut-on en dire ?
  • D’abord, je crois que l’on peut affirmer que le vote favorable au repliage des commentaires par l’auteur est, avec une quasi-certitude, bidon. COLRE dans un post ravageur l’a magnifiquement démontré. Mais nous attendrons la mise en place effective de cette disposition pour dire ce que l'on pense du procédé...
  • Ranta m’a fait remarquer cette analyse d’un arrêt récent de la cour de cassation qui donne le blues aux hébergeurs de sites. Cette décision doit un peu paniquer la direction d’Agoravox et il est possible qu’une modification des règles de la modération en soit une conséquence. Pour autant, nous n’arrivons pas trop à voir toutes les implications de cette histoire et aimerions en discuter ici..
  • Notre initiative au fond n’a pas été inutile puisque nous avons enfin été informés des procédures de validation des articles à publier, que les votes en leur faveur seront désormais plus transparents. En fait, avec le repliage par l’auteur, c’est tout ce qu’il y a réellement dans cet article de 'L'équipe d'Agoravox".
Ma première réaction est de dire qu’on ne peut pas se prévaloir d’une sorte de démocratie directe, d’un site participatif et citoyen lorsque des articles sont publiés après 3 votes, alors qu'il est supposé fonctionner sur un modèle qui met en jeu des centaines ou des milliers de rédacteurs, modérateurs, contributeurs, lecteurs etc… On nous vend un modèle qui ne marche pas, qui n’existe pas ! Comme, en plus, il y a malheureusement des suspicions sur de possibles, et même probables, trucage de votes, on est encore loin de la transparence annoncée…

La belle Charte de bonne conduite, on comprend bien, aussi , qu’elle nous est essentiellement destinée et a pour but de mettre à l’abri des sarcasmes Villach et Morice.
Villach, à maintes reprises, s’étant vanté que la direction allait s’occuper des « voyous » de notre genre, on peut être sûr qu’il a réclamé à cors et à cris de pouvoir user de ce droit de censure. Mais il est possible que l’avenir nous révèle des surprises, et que l’on rigole bien, à nouveau, sous ses articles… COLRE, là encore, a été géniale en montrant ce qui a été enlevé de la netiquette et ajouté à elle, et qui est si parlant !
  • Il y a, je ne sais si vous l’avez remarqué, une obstination à ne pas vouloir envisager la diminution du nombre d’articles et la disparition de ces trucs qui ne servent à rien et que personne ne lit (Carevox etc) . Pourtant on aurait là une vraie solution : meilleure sélection, modération plus facile, lecture facilitée, maquette simplifiée, moins d’angoisse à trouver de quoi meubler les diverses éditions etc…Renève a fait remarquer à juste titre combien les interventions de l’équipe d’Agoravox ont été ridiculement peu nombreuses. C’est à se demander s’ils ne sont pas plus attentifs à ce qui se passe ici que chez eux...
Certains intervenants, peut-être sincères, semblent choqués que l’on fasse une sorte de procès à des auteurs qui posent problème , un petit malin faisant même allusion aux « pires heures de notre histoire ». Sauf que je ne vois pas quelle délation il y aurait à rassembler ce que tout le monde sait déjà, et si la critique va parfois aux personnes, c’est essentiellement leurs écrits qui sont visés. Leur personnes, à la limite on s’en fout…
Si un blog veut parler de ce qui fâche sur Agoravox , je ne vois pas comment il serait possible de passer sous silence le cas des ces auteurs aux écrits litigieux, d’autant que le problème est moins les auteurs, (qui écrivent évidemment ce qu’ils veulent ), que le média qui les publie !

Léon- Trolléon

lundi 22 février 2010

La question du statut d’Agoravox et de ses liens avec Cybion .

Comme tout le monde le sait (sauf peut-être les" nouveaux") Agoravox est devenu une fondation de droit belge depuis Juin 2008. Pourquoi belge et pas français ? Carlo Revelli s’en est expliqué dans son article : en gros le statut de fondation reconnue d’utilité publique (pouvant donc solliciter des dons auprès du public et recevoir des legs) en France est plus long à obtenir, suppose que le ministre de l’intérieur siège au conseil d’administration et exige un apport de 1 million d’euros, conditions qui ne semblent pas demandées en Belgique. L' avantage attendu du statut de fondation est de mettre Agoravox à l’abri des pressions politiques et financières.
La relecture aujourd’hui de son article et du fil de discussion qui a suivi est très instructive et je conseille à tous de le faire…

Pour l'instant au moins, le fonctionnement de la fondation est pour le moins opaque : nous n’avons jamais vu de comptabilité publiée, ou de compte-rendus de réunions d’un conseil d’administration.
A ce propos, on ne manque pas d’être un peu surpris car, selon l’article de Libération le Conseil d’Administration de la fondation, c’est… deux personnes : Joël de Rosnay et Carlo Revelli, ce dernier en étant le Président.

C’est maigre… On apprend qu’une société des rédacteurs devrait être créée, qui disposerait d’un siège au conseil d’administration, mais nous l’attendons toujours…

Nous avons donc une « fondation » qui aurait été, un moment, valorisée jusqu’à 10 ou 15 millions d’euros, dont les recettes publicitaires attendues seraient de l’ordre 20 à 30 000 euros par mois, et qui se vante de disposer d’un millier de rédacteurs actifs. Et cette fondation serait dirigée par deux personnes et peut-être une troisième si cette « société de rédacteurs » venait à voir le jour. (On tremble à l’idée d’imaginer qui pourrait être ce rédacteur : Morice ? Villach ?…) Nous comptons sur la discussion pour actualiser et crédibiliser ces chiffres, notamment celui de ses rédacteurs « actifs », l'article ayant maintenant près de deux ans…

Un problème qu’il faut aborder est la confusion des genres entre Cybion et Agoravox.

Rappelons que Cybion est une société commerciale dont l’activité est la veille et la communication de crise sur Internet . Extrait choisi :
« Quotidiennement, nous analysons des dizaines de milliers de sources formelles et informelles (sites, commentaires blogs, forums, réseaux sociaux) qui nous permettent d’appréhender précisément votre environnement et de répondre à vos attentes de façon adaptée : analyse concurrentielle, observation des opinions, identification des leaders, et, enfin, traitement des risques de crise. »

De là à penser qu’Agoravox soit une commodité pour Cybion, une manière de concentrer en un seul lieu virtuel l’observation de dizaines de sites, blogs, forums, il y a un pas que l'on peut franchir, même si Carlo Revelli le nie assez énergiquement.
C’est notre opinion et une hypothèse sans doute impossible à vérifier mais qui comporte beaucoup d’arguments tout de même...
D’abord, c’est logique. Et même si Agoravox n’a peut-être pas été créé volontairement pour cela, en attirant des internautes de tous bords, il offre incontestablement un sujet d’observation qui rentre exactement dans l’objet commercial de Cybion.
Comme d’autres sites ou forums nous direz-vous ?
- Certes, mais la question que l’on est en droit de se poser n’est pas « Sommes nous surveillés par Cybion lorsque nous écrivons ou intervenons sur Agoravox ? » parce que sur Internet on est de toutes façons surveillés et observés tout le temps, par tout le monde, pour les motifs les plus divers et les plus variés. Non, la question que l’on est en droit de se poser c’est « est-ce que l’activité de Cybion est susceptible d’influencer la politique éditoriale d’Agoravox ? ». Et à cette question la réponse, selon nous, est oui.
Nous ne disons pas que c’est le cas, mais que c’est possible. Et même qu’un certain nombre d'évolutions d’Agoravox peuvent s’expliquer ainsi.
  • Pourquoi, par exemple multiplier le nombre d’articles publiés à chaque édition avec, semble-t-il, un souci de ratisser le plus large possible ou de privilégier les articles les plus polémiques ?
  • A quoi bon s’embêter de lire l’ensemble des idioties de Reopen alors que l’on a un Manfred maison sous la main à publier ?
  • Veut-on connaître le niveau d’islamophobie ou d’antisémitisme ? - Allez : un, deux, dix, vingt articles sur la Burqua , un article bien pro-palestinien ou au contraire bien pro-israélien…
  • A quoi servent donc les Carevox, Naturavox et autres déclinaisons spécialisées que personne ne lit ? sinon cibler une clientèle particulière qu’il peut être demandé d’étudier ?
  • Comment mesurer l’impact de mouvements sectaires ? Allez : un coup de John Lloyds, une « enquête » de Jean-Luc Lagardette, un article sur les "médecines douces" ou l'Anthroposophie …
Bien sûr on pourra rétorquer qu’Agoravox publie ce qui intéresse les gens et fait débat; mais un esprit soupçonneux fera remarquer que, dans cette affaire, la qualité des articles n’a aucune importance, le but est atteint avec n’importe quelle production pourvu qu’elle ait une cible que l’on veuille toucher, provoquer, amener à s’exprimer…
Vous avez dit « politique éditoriale ? », « modération des commentaires » ?… Hum…
En réalité la seule manière de lever une telle suspicion serait de connaître les clients de Cybion et leurs demandes, ce qui est évidemment impensable…

Au dossier de ces amours potentiellement incestueuses entre Cybion et Agoravox il faut tout de même verser un certain nombre de faits objectifs :
  • Cybion et Agoravox ont été fondées par les mêmes Joël de Rosnay et Carlo Revelli. Ce dernier est à la fois le président de la Fondation et le PDG de Cybion. Si nous savons que J.de Rosnay est le 2e membre du « conseil d’administration » de la Fondation nous ne savons pas quel est son statut actuel dans Cybion : probablement actionnaire majoritaire, mais sans certitude pour l’instant. Le comité de rédaction d’Agoravox étant constitué du même C. Revelli et de Iannis Plenel, plus les soi-disant « modérateurs », c’est à dire rédacteurs ayant publié quatre articles au moins. Mais de cela nous reparlons une autre fois. ( Selon Wikipedia, le Comité de rédaction est constitué par les fondateurs d'AgoraVox et des experts en veille et recherche d’information et des journalistes (6 personnes) ainsi que par les rédacteurs-modérateurs qui ont publié quatre articles sur AgoraVox(environ 1000 modérateurs ) qui peuvent voter sur chaque article soumis par les simples rédacteurs.) Nous aimerions savoir qui sont ces six personnes en question, si elles existent....
  • Les activités matérielles se déroulent à la même adresse, dans les mêmes bureaux, rue Lamartine dans le 9 e arrondissement de Paris ; l’adresse du siège social de la Fondation ( 81 av de Tervueren à Bruxelles ) ayant toutes les apparences d’une boîte aux lettres.
Bref et pour résumer, Agoravox et Cybion, à un certain niveau au moins, c’est bonnet blanc et blanc bonnet… Et si le choix du statut de Fondation avait pour motif louable de mettre Agoravox à l'abri de pressions diverses et variées, un esprit mal intentionné pourrait observer qu'il a pour effet principal d'en laisser le monopole à Cybion...

En l’absence de clarté sur le fonctionnement d’Agoravox, on est en droit d’avoir ces interrogations auxquelles, nous l’espérons, Carlo Revelli et/ou Joël de Rosnay répondront peut-être facilement. L'opacité est toujours une source de suspicion...

S'ils n'ont rien à cacher, qu'ils s'expriment. Sur Agoravox, ou même ici : ils sont les bienvenus.


Léon.

(Trolléon pour les intimes...)



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samedi 20 février 2010

Une offensive d’Agoravox. La question des auteurs


Comme un fait exprès, on a vu tout à coup apparaître depuis hier un forum dédié au fonctionnement d’Agoravox intégré à sa maquette, aujourd’hui un article de Hengxi qui prétend poser un certain nombre de problèmes relatifs à ce site, et toujours une censure de tout lien qui dirigerait vers notre blog.

Nous ne sommes pas plus impressionnés que cela et poursuivons ce que nous avons annoncé dans l’édito d’avant hier.
Tous les chantiers seront ouverts, mais puisqu’il faut bien commencer, ouvrons celui relatif aux auteurs qui posent problèmes et qui, pourtant, sont systématiquement publiés…

Certains, qui révèlent des traits de caractère très déplaisants font l’objet de trollage fréquent, mais nous aimerions nous situer le plus possible sur le contenu de leur prose.

Une rapide consultation semble donner comme « problématiques », mais pas nécessairement pour les mêmes raisons, les auteurs suivants :
Morice
Villach
Dugué
Alain Julles
Emile Mourey
John Lloyds

Y en a-t-il d’autres ?

Nous proposons de les prendre tour à tour et d’établir précisément ce qui ne va pas avec eux. De motiver d’un point de vue éditorial une demande pour qu’Agoravox change d’attitude à leur égard. Nous récapitulerons pour chacun de ces auteurs.

Que l’on ait bien en tête que tout article publié se fait au détriment d’autres qui attendent en modération. Pire, même, la publication de certains articles décourage ou dégoute certains auteurs d’en proposer. Donc la position irénique qui consisterait à dire qu’on l’on peut publier tout, même sans tri, ne tient pas.

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jeudi 18 février 2010

La censure en direct

Ça vient de se passer sous vos yeux
Un article de Denis Robert du 18/02 évoque un fait de censure sournoise par traficotage de lien et impossibilité de retrouver le texte de déclarations...
À 17h 39 je suis le premier à venir le saluer d'un bref commentaire usant de ....mais il est mieux que vous lisiez

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Cette censure n'a peut-être pas eu lieu.
Venir censurer un post sous un article qui évoque la même pratique.
Il faut vraiment être aux abois pour tomber si bas.

L’édito du 18 fevrier 2010


Devant un certain nombre d’attaques, critiques et incompréhensions nous pensons devoir apporter quelques précisions sur notre démarche :

Notre objectif n’a jamais été de détruire Agoravox. Même si certains rédacteurs, exaspérés, en viennent à le souhaiter, nous ne nous joindrons pas à eux.
D’abord nous n’en avons nullement les moyens, et ensuite et surtout: Agoravox, nous y tenons ! Nous en aimons l’idée, l’espace de liberté et de démocratie que ce site peut représenter et en réalité nous enrageons à constater ce qu’il est devenu.
Si nous avons créé ce blog, c’est pour dénoncer ses manquements, ses dérives, ses abus et pour tenter d’y engager la discussion critique qui n’a pas été possible sur Agoravox même. Évidemment, pour être efficace, une telle réflexion devrait s’établir avec les responsables de ce site...
Certes, ils n’ont jamais daigné donner suite, ni même répondre poliment aux demandes et protestations répétées des uns et des autres, mais vous pouvez être sûrs qu’ils visitent ce blog régulièrement.
Nous discuterons donc, analyserons, critiquerons, dénoncerons et proposerons. Ensuite, si rien ne se passe, il faudra probablement émigrer vers d’autres cieux et laisser Agoravox terminer une agonie maintenant bien entamée. Les chantiers sont nombreux, mais les principaux restent les suivants :

1. D’abord la question du statut d’Agoravox : on nous a vendu la fondation de droit belge et promis la création d’une société de rédacteurs, mais on l’on attend toujours. Que savons-nous exactement de cette fondation ? Qui la dirige ? etc…

2. Quelle est la nature des liens entre Cybion et Agoravox ? Juridique ? Technique ? Personnelle ? Quelle garanties avons-nous que la politique éditoriale d’Agoravox ne soit pas dictée par l’activité commerciale de Cybion ? Y a-t-il des suspicions sur ce terrain ?

3. Quelle est la forme souhaitable d’Agoravox (maquette, nombre d’articles, nature des articles). Par exemple, est-il intéressant que l’essentiel des articles ne soit que des réactions à chaud, des opinions, de rédacteurs sur des faits ou des événements déjà amplement révélés et décrits par la presse ?

4. Comment régler la question de la modération des commentaires de manière à ce qu’il y ait des règles connues et acceptées de tous ?

5. Faut-il, sinon exclure, au moins limiter la publication d’auteurs qui prennent Agoravox pour leur blog personnel, qui publient tous les jours, (et 9 fois sur 10 du très médiocre), qui prennent de haut toute critique, refusent le débat etc…et qui font l’objet d’un rejet fort et quasi unanime ?

6. Quelle politique éditoriale adopter vis- à vis d’articles qui surfent sur un certain nombre de délires complotistes, irrationnels et sectaires, notamment sur ce qui touche les médecines dites « parallèles » ?

7. Comment gérer les propos orduriers, antisémites, islamophobes etc… ?

Ce sont des débats que nous vous proposons d’avoir ici puisqu’il est impossible de les avoir sur Agoravox.

Nous n’esquiverons pas ceux qui concernent certains rédacteurs, même s’ils auront nécessairement un côté "critique personnelle" de ceux-ci ; il n’est pas possible faire autrement...
Mais dans quelle mesure, et surtout sous quelle forme, une plate-forme de « journalisme-citoyen » peut-elle accepter la prose habituelle des auteurs comme Villach, Morice, Lloyds, Mourey ou Dugué et peut-être d’autres ?

Dans les jours qui viennent, nous reprendrons chacun de ces points. Et nous continuerons de dénoncer les censures arbitraires, de fustiger les abus et les anomalies d’Agoravox.

Il est nécessaire d’avoir un espace de liberté sur un espace qui se prétend de liberté aussi.

Nous ne nous faisons pas trop d’illusions sur les chances de succès de notre démarche. Mais nous aurons essayé. Si tout le monde s’y met, on y arrivera. Sinon ? Eh, bien, sinon, nous aurons vécu une aventure intéressante et il ne nous restera plus qu’à remercier tous ceux qui auront bien voulu y participer.

mardi 16 février 2010

Une journée ordinaire de journalisme-citoyen.


La journée du 12 février a été riche en enseignements.
Villach, d’abord : comme nous sommes à nouveau venus critiquer et contester ses théories fumeuses, il a réagi comme d’habitude – pas de réponse aux objections mais des propos méprisants et des insultes hautaines. Et, bien entendu, le fil est rapidement parti en vrille grâce, en particulier, aux interventions d’un certain nombre de « lumières » qui sont devenues, de fait, les seuls soutiens de Popaul.

La guerre que nous mène Revelli continue : il est désormais établi qu’il est impossible de poster sur Agoravox le lien vers notre blog. Nous trouvons cela très mesquin de sa part et très contradictoire avec la prétendue charte du journalisme-citoyen. Mais nous n’en sommes plus à une contradiction près…
Malgré un courrier de protestation, nous n’avons pas eu de réponse. Aussi, nous invitons tout le monde à diffuser l’adresse de ce blog.

Morice est venu également mettre sa pagaille directement et indirectement.
Comme il fait l’objet d’un boycott, il n’y avait personne sous son article. Bizarrement, l'article en question est toujours là, alors qu’il est assez rare chez Agoravox de les laisser visibles deux jours de suite. Sur les 60 commentaires, près de la moitié sont de lui et huit de Mmaravin avec lequel il a eu une controverse. Comme donc il s’ennuyait, il est venu chercher des noises sous Villach. À cette occasion nous avons eu l'histoire par Ranta de l’extraordinaire intox (qui remonte à moment déjà), dont quelques zozos insupportables se sont rendus coupables vis à vis de Morice. On en rit encore…
Mais pourquoi donc la modération a-t-elle enlevé toutes les traces de ce récit ? Encore une censure absurde… C’est vrai que cela ne présentait pas Morice sous un jour très favorable, mais tout de même, que c’était drôle !

lundi 15 février 2010

Censure en direct

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

A deux reprises en dix minutes, Agoravox vient de censurer ce post parfaitement anodin:

De même que celui-ci, donnant le lien vers cet article :

et les suivants :

...et celui-ci au moins cinq fois :

dimanche 14 février 2010

La politique de censure sous les articles polémiques.

Agoravox aime publier des articles sur des sujets polémiques au rang desquels figure, en bonne place, le conflit du Moyen-Orient.
Il y a à cela une logique éditoriale (on publie sur ce qui intéresse les gens ) mais aussi une logique commerciale (on publie ce qui rapporte du clic et de la fréquentation, et tout particulièrement sur les sujets où de véritables lobbies formels ou informels sont susceptibles de drainer des visiteurs nombreux).
Sauf qu'à l'évidence une telle pratique ne peut tenir, d’un point de vue démocratique et « citoyen », qu’à la condition d’être fermement encadrée par une politique éditoriale rigoureuse, laquelle inclut des principes de modération tout aussi rigoureux, connus, transparents et acceptés.
En effet, si les articles publiés sur de tels sujets ne sont pas correctement écrits, pesés, argumentés, que se passe-t-il ?
La médiocrité des commentaires étant toujours proportionnelle à celle des articles, les intervenants se lâchent alors très rapidement, ce qui aboutit à des posts anti-juifs ou au contraire anti-arabes – mais en tous les cas d’une grande violence et souvent injurieux, voire orduriers. On frise ou on atteint presque à chaque fois, pour certains commentateurs, le délit.

Et comment la modération d'Agoravox réagit-elle alors ?
N’importe comment. En censurant parfois ce qui est juste violent ou passionné, mais en laissant des commentaires franchement antisémites ou au contraire haineux vis à vis des Palestiniens ou des musulmans. Il n'y a nul plan concerté, nul parti-pris, juste l'incapacité d'assumer ce dont on est pourtant responsable en publiant des articles pour susciter du trafic, sans se préoccuper de savoir qu'ils sont pourris.

En voici deux exemples : un post de Big Mac, censuré hier, qui ne nous semble nullement entrer dans le cadre des commentaires méritant de l'être et un post sous un autre article qui est, lui, resté bien visible et l'aurait certainement mérité. ( Cliquer pour agrandir)

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.


Pour améliorer Agoravox :

Prescription N°1 : si l’on n’est pas capable d’assumer la publication d’articles polémiques, on ne le fait pas…

Prescription N°2 : la censure d'un commentaire doit s'appuyer sur des critères connus de tous et transparents qu'il faut , au besoin, rappeler autant de fois que cela est nécessaire.

Prescription N°3 : expliquer les suppressions et non pas faire de la censure nécessaire une boîte noire, source d'éternelles polémiques.



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samedi 13 février 2010

Un jour bien réussi

Merci à tous ceux qui se sont abstenus de tout commentaire hier sous le fil filandreux de Sa Fatuité Popaul. Un jour de fête de sainte Béatrice, il fallait lui laisser le temps de la faire à Béa.

La démonstration est faite. Sans ses contradicteurs, ses articles ressemblent au désert de Gobi en plus froid : seize commentaires en un jour, dont trois de lui, meublant désespérément un vide sidérant. Neuf intervenants dont lui-même. Peuvent même pas jouer au foot.

Le pauvre est vraiment à bout d'inspiration, au bout du rouleau de peintre en bâtiment naufragé : tous les moyens lui sont bons, même les plus filblancousus, pour expectorer ses marottes obsessionnelles, ses amertumes contre la hiérarchie de l'Education Nationale, les profs pas solidaires (sauf lui), les parents absents, les enfants ignobles, les chiens qui mordent et les puces qui piquent. Ses articles ne sont qu'une thérapie façon égoutier pour ses idées fixes: l'administration-voyou, les profs-voyous, les élèves-voyous, le monde entier-voyou.

Finalement il aurait été très à son aise, à sa place, bien dans sa peau dans un emploi de précepteur pour jeune fille sage, pas très bien payé mais considéré – ceci faisant passer cela –, pontifiant comme il faut et même invité au château pour le Noël des laquais.

Quoique, avec ses mains baladeuses...

Bonne journée à tous


P.S. Un lien vers ce message avait été placé sous l'article de Sa Fatuité, dans ce post :

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Dans sa grande Sagesse, Elle l'a fait censurer... bien entendu.
Nous croyions que ce genre de chose n'était pas interdit sur Agoravox.

C'est aujourd'hui la sainte Béatrice

« A la sainte Béatrice, honore ton institutrice. »

Afin de permettre à notre Popaul Villach de lui faire dignement sa fête, nous prenons tous soin en ce jour béni de ne pas le distraire de cette tâche prenante en n'écrivant aucun commentaire sous ses articles, tout spécialement celui du jour.

Merci de lui offrir gracieusement ce précieux gain de temps.




vendredi 12 février 2010

A la demande générale...



... on vous remet un post censuré sous Villach hier soir.

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Pour la peine, ce sera la journée sans Villach sous son prochain article !




Bon, on veut bien reconnaître qu'il était un peu olé olé, mais en quoi contrevenait-il à la charte ? En quoi serait-il injurieux ? Personne n'imagine que son auteur ait voulu décrire une réalité...


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Les miracles de l’informatique sur Agoravox….

Dans l’après-midi du 10 fevrier et la matinée du 11, il s’est passé des trucs bizarres chez les journalistes-citoyens.
Tout à coup, tous les liens en direction de ce blog ( http://auteursaragovox.blogspot.com) depuis Agoravox, au lieu d’atterrir ici, aboutissaient à une page blanche. Il nous a fallu du temps pour comprendre que par une manipulation informatique ils étaient automatiquement modifiés : le « s » de « auteursaragovox » disparaissait.
Nous avons réagi en créant une gare de correspondance par un blog dont l’adresse s’écrivait sans le « s » et surtout, nous nous sommes fendus d’un courrier à Carlo Revelli dans lequel nous lui demandions de confirmer qu’Agoravox était bien derrière cette bonne blague.
Nous avons reçu en réponse un courrier étrange de sa part, dans lequel il nous disait en substance que les informaticiens étaient bien trop occupés avec d’autres problèmes relatifs au fonctionnement de son site, mais terminait par : « Sachez juste que si vous restez libre de faire ce que vous souhaitez, je ne laisserai pas saccager le site ».
Très rapidement, après cette réponse, le site en question a été nettoyé de tous les posts qui faisaient référence à ce problème et par l’un de ces miracles dont l’informatique est coutumière, le lien s’est remis a fonctionner !

Donc nous ne savons toujours pas ce qui s’est réellement passé : une initiative d’un stagiaire informaticien qui a cru bien faire ? une demande exprimée auprès de l’hébergeur qui aurait fait du zèle ?Un avertissement à notre égard ? peut-être les trois à la fois…
Nous n’y connaissons rien, mais les premiers renseignements auprès d’informaticiens semblent indiquer que la manip ne serait pas si simple à mettre en place. Alors… Mystère, mystère.

Mais mon Dieu que c’est excitant !

jeudi 11 février 2010

La couverture d’Arts magazine ; un argument d’autorité et une juxtaposition flattant l’art officiel contemporain.( Par Lapa)

Voici un autre article de Lapa qui ne semble pas arriver à passer la modération. Il démontre combien il est facile d’imiter les analyses de Paul Villach à coup de "métonymies", "intericonicités" et autres "leurres d’appel" divers et variés et que sa « boîte à outils » qu’il pompeusement qualifiée de « Théorie de la relation d’information » peut être utilisée à raconter n’importe quoi.
Nous ne savons pas combien cet article a eu de votes favorables, mais c’est plus de cinq avec certitude.


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On n’en revient toujours pas. La couverture du mois de février d’Art magazine, mensuel dédié aux beaux arts, était plutôt avenante. On pouvait y reconnaître la Vénus de Sandro Botticelli, célèbre artiste du XVème siècle prisé des collections florentines, ce qui semblait de bon augure. Las, l’analyse un peu plus poussée de cette une nous indiquait clairement l’entretien d’une confusion intellectuelle ayant pour seul but de conforter le choix des artistes officiels.





Un leurre d’appel sexuel évident.

Le cadrage en gros plan de face sur un fond azur, coupant une partie de la chevelure et le reste du corps crée une mise hors contexte qui concentre le regard sur la femme seule. L’expression de mystère est renforcée par l’amputation des parties annexes du tableau pour se concentrer sur la légère inclinaison de la tête, contrepoint harmonieux de celle du cou fin et délicat.

Le regard, selon le leurre de l’image en abyme simule une relation interpersonnelle troublante avec le lecteur. Une relation érotique, bien sûr -Vénus n’est-elle pas la déesse de l’amour ?-, largement suggérée par la blondeur incendiaire des cheveux et le ruban blanc virginal dénoué qui les laisse abondamment vagabonder. Chevelure libérée suggérant par métonynie le zéphyr qui, hors cadre, caresse le visage de la douce. Le but est bien de simuler par l’image une pulsion d’adhésion au discours qui prévaut sur la couverture.

L’atemporalité et universalité comme procédés argumentaires

Difficile dans ses conditions, d’appréhender la Venus Anadyomène du XVème siècle. De la tempera montrant la naissance de la déesse – événement précis d’une histoire mythologique- , sortant d’une coquille portée par l’écume de l’onde, entourée d’autres divinités ou allégories ; nous n’avons ici qu’un gros plan utilisant la mise hors contexte géographique et temporelle. Dès lors, l’œuvre devient totalement atemporelle et tend à l’universalité.

Sommes-nous en présence d’une peinture du XVème, XIXème ou d’un dessin plus moderne ? De même, la symbolique ivoire de la peau et l’esthétisme confirment une ascendance de sculpture classique, et, par intericonicité, nous renvoient à l’ensemble des figures classiques de l’histoire de l’art. La vénus est ainsi destituée au profit du portait terriblement classique et moderne d’une jeune femme à la sensualité troublante. Une œuvre tendant à l’universalité qui va devenir un argument essentiel de la confusion intellectuelle voulue par le magazine.

Un aphorisme lourd de sens

Le texte s’associe parfaitement à l’image. Le mot « mystère », bien mis en avant, répond par effet miroir à l’attitude mystérieuse de la jeune fille que nous sommes obligé d’imaginer puisque ne subsiste d’elle que la tête. Le nom de l’artiste, comme une signature de la couverture, apparaît en grandes lettres.

En plus petit néanmoins, « Un génie incompris » nous affirme de manière péremptoire le magazine. On ne se lasse pas de cet aphorisme. Car quoi, comment peut on considérer qu’un artiste est un génie si on ne le comprend pas ? Voilà qui est bien singulier. Le fait d’être incompréhensible ne devrait-il pas a contrario être rédhibitoire quant à l’utilisation d’une terminologie aussi extrême ? On est en droit de le penser. Mais visiblement ce n’est pas le cas des officiels. Cet aphorisme est même essentiel pour entraîner le lecteur, par un leurre de juxtaposition et un argument d’autorité à une confusion intellectuelle évidente.

La juxtaposition comme illusion égalitaire

On en vient à l’élément a priori anodin de la couverture, la photo de l’œuvre d’une certaine Frida Kahlo. La légende la présente comme si nous étions déjà censés la connaître ; utilisant le leurre de proximité pour créer le consensus.

Cette miniature semble reprendre en contrepoint et de manière plus éloignée, par un procédé d’élargissement, la figure esthétique et reconnue de Botticelli. En effet l’on entr’aperçoit une femme, regardant pareillement légèrement sur notre gauche, dans un vêtement blanc où les rubans semblent les reflets de ceux de la Vénus. Le tableau stimule un réflexe de voyeurisme en exposant les seins, mais le réflexe d’attirance rentre en conflit avec un réflexe innée de répulsion à la vue du tronc de la belle, ouvert comme pour une autopsie. Or le très esthétique figure de Botticelli renvoie également à cette œuvre, lui donnant ainsi une légitimité sans qu’il soit possible de la contester.
Peu de gens restent insensibles à l’argument d’autorité des musées qui procèdent de cette manière. Une voix officielle présentera les œuvres côte à côte, dans le même cadre ; et sous les dorures des palais, les urinoirs auront valeur de Joconde. C’est par ce procédé que le tableau, relativement hideux, trouve toute sa légitimité dans l’histoire de l’art condensée par la figure troublante et atemporelle de Botticelli. Et pour les derniers réfractaires qui n’auraient pas été conditionnés par tous ces leurres et ne comprendraient pas l’intérêt de la peinture contemporaine, l’aphorisme du « génie incompris » revient à l’esprit pour culpabiliser le sentiment de rejet qu’on aurait à la vision des œuvres de l’artiste en promotion.

Cette mise en scène procède d’une confusion intellectuelle pour relativiser toute forme d’art et nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Tant qu’à créer à partir du thème de la Vénus, on préférera les sublimes vers de Rimbaud découverts à l’âge de 12 ans, sonnant comme une attaque en règle de l’art officiel de son époque et incroyablement beaux avec des mots pourtant si laids :


Comme d’un cercueil vert en fer-blanc, une tête
De femme à cheveux bruns fortement pommadés
D’une vieille baignoire émerge, lente et bête,
Avec des déficits assez mal ravaudés ;

Puis le col gras et gris, les larges omoplates

Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;

Puis les rondeurs des reins semblent prendre l’essor ;
La graisse sous la peau paraît en feuilles plates ;

L’échine est un peu rouge, et le tout sent un goût

Horrible étrangement ; on remarque surtout
Des singularités qu’il faut voir à la loupe...

Les reins portent deux mots gravés : Clara Venus ;

Et tout ce corps remue et tend sa large croupe

Belle hideusement d’un ulcère à l’anus
.

Rimbaud, la Vénus Anadyomène.


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mercredi 10 février 2010

La censure de Sirius

L’activité de la censure a encore été intense hier soir et dans la matinée sous Villach et Morice qui recueillent, comme d’habitude, l’essentiel du trollage. Le plus amusant est que les posts supprimés sous Morice étaient des reproductions de ses propres commentaires...
Quant à Villach, il continue de ne pas supporter l’humour à ses dépens. Un post de Sirius, les ridicules menaces de poursuites judiciaires du Maître ont soigneusement été gommés. Bref, une journée ordinaire de journalisme-citoyen.
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Echantillons récupérés (Cliquer dessus pour agrandir)

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Un post éminemment raciste, xénophobe, antisémite, islamophobe, injurieux, grossier etc....Comme tout le monde pourra le constater!

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande. __________________________________________________________________________

lundi 8 février 2010

La censure de Pasdupe-pasdupe

Aujourd’hui, 8 février l’activité de Gary Coupeur a été particulièrement intense. Mais elle a aussi été à ce point rapide que, soit il y avait un modérateur occupé à plein temps sous l’article de Villach, soit, par un passe-droit qui ne serait pas si étonnant, il a désormais le pouvoir de modérer lui-même sous ses articles.
Peu importe, d’ailleurs, mais c’est l’extraordinaire Pasdupe-pasdupe qui en a été aujourd’hui la victime après Dante. Or, comme on pourra le voir il n’y a pas l’ombre d’une grossièreté dans ses posts géniaux de drôlerie.
Il nous a signalé que son compte a été supprimé par Agoravox !
Donc les posts ouvertement antisémites de Non666 ont le droit de continuer à exister mais pas l’ironie cinglante de Pasdupe.
C’est beau le journalisme-citoyen…
Voici un certain nombre de ses posts qui ont été censurés. Il en manque nous n'avons pas toujours été assez rapides.

Rappelons que ce sont des images et que pour les voir en grande taille il faut cliquer dessus.

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.






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Lapa refusé



Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.


Voici un article qui m'a été refusé il y a un an. J'avais osé mettre le doigt sur la dérive people de certains auteurs d'AV. motif du refus: opinion personnelle sans argumentation
j'avais pourtant envoyé la copie d'écran de la une de l'époque.

Je pense que la réflexion est toujours d'actualité.
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Agoravox: media (Voici)toyen?

Ou comment les travers des médias traditionnels ne sont absolument pas gommés par le côté « citoyen » d’un principe.

Je vérifie l’adresse dans la barre du navigateur, mais cela ne fait aucun doute malheureusement, je suis bien sur Agoravox. Pourtant, sur ma page internet, la une est complètement consacrée, photos à l’appui, à l’accouchement de la garde des Sceaux. 3 articles en tête de page dont la « une bandeau ». Dans l’espace modération, deux articles sur le même thème en attente. Comme si ça ne suffisait
pas, le mardi, un autre article sur le sujet et faisant honneur à la « presse poubelle » nous agresse en haut de page de ses billevesées éjaculatoires. Il faut dire que c’est presque un article d’investigation là. On comprend que l’auteur ait préféré le peaufiner pendant le week-end.

Agoravox se muerait-il en une sorte de relais des dépêches afp tendance actu people ou choc ?

Déjà quelques heures après la découverte de dynamite dans un grand magasin nous avions eu droit à la une via un article mal écrit de pseudo polémique sur le sujet. En fait il est facile de voir que chaque événement martelé dans les médias traditionnels se retrouve traité tout aussi conséquemment sur AV.

Certes Agoravox doit suivre l’actualité mais est-ce une raison pour que l’équipe de rédaction passe directement des articles insipides sous prétexte qu’ils traitent (et c’est un bien grand mot) du sujet « chaud bouillant » du jour ?
Peut-on espérer d’un média citoyen d’être autre chose qu’un mix Voici AFP ?

J’ai l’impression que certains prennent ce média pour leur blog perso de commentaires de l’actualité et se forcent à pondre un article quotidiennement comme on va à la selle après avoir vu le JT de 13h. Le média citoyen en passe de devenir aussi intéressant que le courrier des lecteurs ou les auditeurs ont la parole. Le degré zéro du journalisme de l’information et de la réflexion. Ils
doivent bien se marrer nos amis avec carte de presse qui sont ici accusés régulièrement de tous les maux (incompétence, partialité, trop people…). Une histoire de paille et de poutre ?


Mais ce qui est révélateur finalement c’est que ces mêmes personnes qui critiquent la peoplisation de la vie politique y participent activement. Il est impensable vu le contenu des articles et l’idéologie de leurs auteurs qu’ils aient été commandés par les services de la ministre. Le truc marche tellement bien que le buzz médiatique s’empare même des esprits les plus brillants de ce
remarquable média citoyen. Peut-on critiquer VSD quand il fait la une sur des politiques et contribuer largement à la frénésie de unes et de commentaires sur un accouchement ?

Le fait que cet événement attire autant les rédacteurs (contrairement par exemple à ce qui se passe en RDC…) en dit long sur le traitement de l’instantané et l’uniformité des médias. Le fait qu’on pourra m’opposer qu’ils font partie des plus lus est encore pire. Dans ce cas, mettons aussi une rubrique horoscope.
Après tout… ce ne sont pas les prédictions et analyses foireuses qui manquent
quand on lit AV.

Je reste persuadé que beaucoup de participants à ce site sont conscients de cette dérive et je demande à l’équipe éditoriale un peu plus de recul sur le choix des articles. Il me semble clair qu’on n’attend pas d’AV qu’il nous informe que R.Dati a accouché en monopolisant l’édition du jour. Yahoo actu est très bien pour ce genre de choses.

A ceux qui ont accès à l’espace de modération : c’est à vous aussi qu’appartient le choix de faire de ce site un média intéressant plutôt qu’un écho creux de ce qu’on trouve ailleurs (les commentaires personnels en plus).

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Dante refusé en modération, puis censuré en commentaire

Dante signale cet article du Pr Maurisse resté inédit et qu’il est fier de livrer en avant-première aux lecteurs d’Agoravox.

Le séisme de Haïti conséquence involontaire d’une expérience US ? (64)

S’il y a bien un exemple de dérives incontrôlées du développement d’une arme de destruction massive, c’est bien le séisme qui vient de se produire en Haïti
Dans les années trente, au moment où les ingénieurs américains mettaient au point la bombe H pour contrecarrer la puissance allemande s’ils pensaient déjà à la bombe à neutrons, Newton et Oppenheimer collaboraient déjà à un projet à très long terme portant sur une arme nouvelle inspirée d’un prototype suisse amélioré, absolument terrifiante, utilisant le principe de la gravité obscure. Ce projet baptisé « Fucking Mawrice » ne s’est concrétisé qu’au tout début des années 2000 et seule notre fréquentation assidue des milieux de la CIA et du Mossad permet de révéler aujourd’hui les dessous de la pire « bavure » qui ait jamais eu lieu dans toute l’histoire de l’industrie de l’armement…
Lorsque l’on comprendra à quel point il y a eu de la négligence, on comprendra aussi pourquoi ce scandale qui aura coûté près de 200 milliards de morts en Haïti, tout aura été fait pour l’étouffer.
Cette bombe, une bille de la taille d’un pois chiche, a la puissance destructrice de 200 millions de bombes atomiques du type Hiroshima, ce qui pose, on s’en doute, d’énormes problèmes pour la tester. Le seul moyen est de la faire exploser sous une version réduite, de la taille d’un granulé homéopathique, au fond d’une galerie souterraine de grande profondeur. Pour cela on dut forer le trou le plus profond jamais creusé, 18 kilomètres, nom de code Deep Throut, dépassant le record russe qui avait n’avait atteint que 14 km.
Ce travail fut entrepris en grand secret en Louisiane en un lieu dit « Nouvelle Orléans » que l’on dut inonder d’abord en simulant un ouragan. Il prit près de cinq ans ce qui constitue un record absolu de vitesse ainsi que l’indique le responsable du forage, l’ingénieur Levicohensky : «We קצין отверстие have משטרה done לשעבר шорт בדרגת очень פקד,this עורך fuckingדין במקצועו hole время in a ומי שהיה עד לפני very действительно short מספר חודשים התובע time המשטרתי בתחנת indeed משטרה גדולה באזור המרכז - гребаное נעצר היום בחשד это לתקיפת נערת сделали ליווי אותה »

Vous remarquerez d’emblée qu’un telle formulation, ainsi que le nom de l’ingénieur, ne laissent aucun doute sur l’infiltratrion du Mossad et du GRU dans les plus hautes sphères du commandement américain…
Les responsables scientifiques de ce projet, Rissemo et Fredmant, que l’on retrouve, comme par hasard sur la photo en compagnie ( et là vous noterez immédiatement le rapport avec la fraction sioniste du Hamas) de Ben Laden et de M’bala Laminoir, tous deux comme on le sait, fortement impliqués dans le terrorisme copte en Alaska.
Selon des sources sûres mais dont, vous vous en doutez bien, nous ne pouvons donner l’origine, Fredmant, plongé dans un calcul complexe de structures, mit machinalement la bombe, version stratégique, dans sa poche par-dessus son mouchoir. Deux heures plus tard, ayant quitté son bureau, on le trouve penché au-dessus de Deep Throut pour vérifier l’état d’avancement des travaux. Pour se protéger de la puanteur qui montait du puits ( dont l’origine fera l’objet d’un autre article ), il sortit son mouchoir de sa poche, la bille de la bombe tombât malencontreusement dans le trou, vint se fracasser 18 kilomètres plus bas et explosa.
Ceci fut à l’origine du séisme qui ravagea Haïti.

Nous sommes en mesure de révéler ici l’une des plus extraordinaires opérations de désinformation de l’histoire des USA : les studios de toutes les télévisions furent réquisitionnés et de faux géologues, sismologues et géophysiciens ( en réalité des barbouzes de la CIA) virent expliquer, graphiques truqués à l’appui, l’origine de ce séisme qu’ils attribuèrent à la tectonique des plaques. Or on sait désormais que Morgan et Le Pichon avaient monté un canular au cours d’une soirée de beuverie : personne n’a jamais pu voir de plaques de terre flottant comme des bateaux sur du magma liquide, seuls de simples d’esprit conditionnés par le lobby rationaliste- sioniste peuvent continuer de croire à des fables pareilles.
Mais la vérité commence à se faire jour et des mouvements pour l’ouverture d’une enquête indépendante apparaissent aux USA.
Les sites de journalisme-citoyen permettront que la vérité éclate.

Pr Maurisse. SGDG


À bientôt pour de nouvelles révélations. Dante
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L'auteur concerné par ce pastiche a déclaré que c'étaient des méthodes "vichystes"...


Quant à la modération, elle a refusé cet article pour le motif suivant, qui a beaucoup fait rire....



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Qui a voté pour quel article en modération ? Quel Quorum?

Parmi les boîtes noires d’Agoravox, la plus insupportable reste la question des votes en faveur de la publication ou non des articles.

À l’évidence

  • certains ne passent pas par la modération et
  • d’autres, qui ont pourtant reçu nombre de votes favorables, parfois bien plus que ceux qui sont publiés, ne paraissent jamais .

Ici encore, il n’y a aucune transparence. À ce sujet, je propose que les rédacteurs ayant voté en faveur ou contre un article sorti se manifestent pour chaque édition.

Ce ne serait qu'un effort de transparence. ( vous savez cette fameuse transparence citoyenne, si souvent promise et....)

Il pourrait être intéressant de savoir pour l'édition d’aujourd’hui lundi 08/02/10 s’il y a des rédacteurs qui ont voté

  • pour l’article de John Lloyds, celui d’Alain Julles et celui de Dugué,
  • ou s'il y en qui les ont refusés

On pourrait aussi savoir ou tenter de savoir , qui prend la décision"citoyenne" d'aller chercher des textes que personne ne propose.

Ou

D'effacer des tablettes des textes , sans fournir aucune explication. Ces apparitions et disparitions sont troublantes

Nous ne doutons pas que cette demande de mise en lumière sera bien reçue !

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Ces questions se veulent la poursuite d'une réflexion sur le fond, toujours promise et jamais entamée, voire dévoyée par des sondages suspects.

Les commentaires sur cette question du Quorum et de la transparence en général sont les bienvenus.

Nous comprenons fort bien que de telles questions viendraient troubler le cours des publications indispensables des écrivains officiels du Forum...

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samedi 6 février 2010

Commentaires injustement censurés

C'est ici le refuge de tous les commentaires censurés

Merci de les développer en commentaires. L'enregistrement préalable est conseillé, ainsi que l'usage du mail j_csar@orange.fr pour les images.

Un petit exemple de grossièreté et d'insulte inadmissible

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Un autre exemple

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Injures et grossièretés permises

Merci de les développer en commentaires. L'enregistrement préalable est conseillé, ainsi que l'usage du mail j_csar@orange.fr pour les images.

Aujourd'hui lundi 22février, nous illustrerons ce chapitre grâce à des envois de nos correspondants.
ARAGO demeure le seul endroit où il peuvent s'en plaindre sans avoir à subir en sus l'injure de se faire censurer pour l'avoir fait. Nous commencerons pas du tout venant : l'injure grossière maintenue sur le forum .
Nous poursuivrons par une série d'injures racistes qui brillent par l'impunité dont elles bénéficient. ( On notera dans la première, la délicatesse du pict et son retour aux vieilles valeurs...)


Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.


On notera ici l'impunité totale accordée à un lien révisionniste...

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Comme on notera un vieil habitué du genre...

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.


Pour finir, tout ceci n'existerait pas, si l'exemple ne venait d'en haut, d'un système où le favoritisme et la sanction injustifiée font régner l'ordre arbitraire du passe droit

Pour éviter tout problème de droits, les images ne sont plus affichées. Nous pouvons les envoyer par mail sur demande.

Déclaration d'intentions

Vous êtes bien sur le blog de recueil des censures injustifiées et et des permissions honteuses

Nous vous invitons à alimenter les deux rubriques

Pour notre part , nous pensons que ce recueil ne pourra qu'assainir le forum donc le faire monter en qualité. Par ailleurs il n'est qu'une réponse à la volonté flagrante de maintenir les passe-droits et les favoritismes intéressés.
Il n'aurait aucune raison d'être si une modération transparente et représentative avait été mise en place au beau temps du Peintre bleu...qui lui aussi bénéficiait de permissions refusées aux autres.Qu'il soit aujourd'hui remplacé dans le rôle du chéri à sa maman par des pointures très inférieures ne fait qu'aggraver la situation.
La liberté d'opinion est le fondement de la démocratie . Les lois de la République sont largement suffisantes pour qu'on n'aille pas en rajouter selon les amitiés et les opportunités sur un forum qui se prétend démocratique.

Ce blog peut avoir un futur: le vôtre.

PS:La rubrique posts censurés sans raison valable ne pourra être alimentée sans copie préalable et prudente de vos posts, voire des captures d'écran__Utilisez la boite mail

j_csar@orange.fr

Le Furtif

jeudi 4 février 2010

Les messages censurés le 3 février 2010 au soir

Voici les quatre messages censurés sous l'article de Paul Villach Le Midi Libre au secours de Georges Frêche ? La force de frappe d’une caricature de Man.

Il est facile de voir qu'ils ne comportent rien qui ne respecte pas l'étiquette du net et la charte d'Agoravox.

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